IMMO 974 – créé le 14.09.2015 à 17:39 – mis à jour le 14.09.2015 à 17:50

Le diagnostic électricité figure depuis le 01er janvier 2009 parmi les diagnostics permettant à l’acquéreur de mieux évaluer la qualité du bien qu’il va se procurer. Découvrez les éléments clés qui constituent le diagnostic électrique.

Le diagnostic électrique sera uniquement effectué par un professionnel certifié. Le diagnostic électricité est effectué à la charge du vendeur dans le cas où la construction du logement date d’il y a plus de quinze ans. Pour les biens immobiliers plus récents,  l’initiative peut venir soit du vendeur soit de l’acheteur. En suivant ce guide, découvrez les points importants à savoir au sujet du diagnostic électrique.

Premier élément à vérifier : le tableau électrique
Le tableau électrique est composé de plusieurs éléments, tels que l’appareil général de commande et de protection communément appelé le disjoncteur de branchement. Le diagnostic électrique permettra ainsi de contrôler tout ce qui touche à l’installation en aval du disjoncteur jusqu’aux bornes d’alimentation (prises, interrupteurs…).

Des fusibles de bon calibre
Les fusibles et les disjoncteurs sont les garants de la mise en sécurité du logement en permettant l’arrêt immédiat de l’alimentation électrique dans le logement depuis le tableau électrique. Grâce au diagnostic électrique, le calibre de chaque fusible présent sur le tableau électrique sera vérifié s’il est adapté à la section qu’il protège. Le diagnostiqueur va également s’assurer à ce que chaque fusible se place au bon endroit.

Changer les prises électriques et les interrupteurs trop anciens
Le diagnostiqueur possède théoriquement une liste exhaustive des matériels vétustes comme les douilles, les interrupteurs ou les prises de courant appuyée d’une photo à l’appui pour permettre de bien les identifier. Un changement par du matériel neuf s’impose si le rapport le mentionne. En ce qui concerne les prises électriques, l’existence de seulement deux trous, et l’absence de broche métallique désigne que la prise n’est pas reliée à la terre. Pour ne pas être confronté à des risques d’électrocution, le disjoncteur assurant la protection du circuit électrique doit être limité à 30 milliampères contre 500 milliampères dans le cas normal.

Des fils électriques non visibles ou protégés
Le diagnostiqueur a pour mission d’examiner qu’à aucun endroit dans le logement les fils ne sont à découvert et directement accessibles au toucher. Les fils électriques doivent être installés dans des conduits, sous des plinthes ou dans les moulures en matière isolante.

Pas d’appareil électrique près des sources de chaleur ou d’humidité
Dans la salle de bain et la cuisine, la vigilance s’impose. Il est strictement interdit de poser une prise électrique à proximité d’une baignoire ou de la douche. En revanche, le risque d’électrocution est moindre avec un lavabo ou un évier.

Pour bien évaluer le diagnostic électrique, il faut donc limiter la présence de matériels électriques tout en respectant les distances de sécurité. Cette précaution est également valable pour les sources de chaleur : radiateur, cheminée, plaque de cuisson, four…