IMMO 974 – créé le 25.09.2015 à 11:03 – mis à jour le 25.09.2015 à 11:32

Les impayés de loyers représentent fréquemment la principale source d’inquiétude des bailleurs qui sont contraints d’envoyer une relance de loyers impayés à son locataire. Découvrez la démarche à suivre à cet effet.

Selon le bail de location contracté, le paiement du loyer doit se faire dans la plupart des cas au début de chaque période, selon un rythme mensuel. Dès que le bailleur d’un immobilier remarque un retard dans le paiement du loyer, il engagera une phase amiable de relance des loyers impayés qui sera suivie, si besoin est, par une procédure de recouvrement. Dans le cas d’un logement géré par une agence immobilière ou une société immobilière de gestion, l’organisme s’occupe des démarches de loyers impayés. La relance d’impayés envoyée par le bailleur à l’intention de son locataire constitue une preuve irréfutable en cas de procédure judiciaire.

La phase amiable de relance des loyers impayés
Il n’est pas nécessaire de formaliser la première tentative de rappel. Le bailleur peut d’abord envoyer un courrier électronique au locataire pour lui rappeler son retard, ou bien lui passer un coup de fil quelques jours après la date limite. Cette démarche vise à déchiffrer la raison, parfois légitime et compréhensible, ayant conduit à ce retard de paiement. En adoptant une attitude d’apaisement, le bailleur trouvera sans doute une solution convenable.

Le calendrier standard des démarches officielles
Toutefois, il arrive que le propriétaire et le locataire ne trouvent pas toujours un terrain d’entente. Passées les quelques semaines de retard, le recours aux courriers officiels s’impose. Le bailleur doit impérativement garder une copie qui lui sera utile en cas de poursuites judiciaires. Si le locataire jouit d’une caution solidaire, il est également recommandé de contacter cette personne une fois la seconde lettre de relance envoyée. La caution pourra effectuer le paiement à la place du locataire ou lui faire pression.