IMMO 974 – créé le 07.11.2017 à 14:48 – mis à jour le 07.11.2017 à 14:48

Le viager est une forme de vente immobilière. L’opération consiste, pour l’acquéreur, à faire l’achat d’un bien immobilier. En revanche, il ne pourra y vivre qu’au décès du vendeur. Ce dernier pourra alors continuer à occuper les lieux après la vente. 

Ce qu’il faut savoir de l’opération en viager

Dans un contrat de viager, il est possible que le vendeur libère sa résidence au moment de la vente. Dans ce cas, l’acquéreur doit verser une rente mensuelle, la rente viagère, au vendeur jusqu’à sa mort.  L’opération n’est pas valable et peut faire l’objet d’une annulation si le vendeur meurt dans les 20 jours de la signature de la vente. Ainsi, le décès futur du vendeur ne doit pas être prévisible. Il est également important de souligner que le vendeur prend en charge toutes les dépenses courantes de réparation et d’entretien du logement sauf si celui-ci a été libéré au moment de la vente.

Des avantages pour le vendeur et l’acheteur

L’opération en viager convient surtout aux personnes âgées sans descendance. Cette forme de vente immobilière répond également aux besoins d’une personne à la recherche d’un complément de retraite. Le vendeur peut profiter d’une rente fixe jusqu’à son décès tout en continuant à occuper les lieux. De son côté, l’acheteur peut assurer le paiement du bien par échelonnement. Il ne versera donc qu’une somme relativement faible lors de l’achat et réglera le reste par des sommes régulières en évitant de contracter un crédit immobilier.

Des risques à prendre en compte

La vente en viager n’est pas sans risques. Pour le vendeur, le défaut de paiement est le premier inconvénient de cette forme immobilière. Mais cette situation est remédiable en inscrivant dans l’acte de vente une “clause résolutoire”. Celui-ci permettra au propriétaire de récupérer son bien dans le cas où plusieurs rentes n’ont pas été versées. Du côté de l’acheteur, un achat en viager reste incertain dans la mesure où il ignore la date à laquelle il pourra occuper le bien. Si le vendeur possède une longévité importante, l’acquéreur risque de verser la rente viagère pendant une longue période.