IMMO 974 – créé le 19.04.2017 à 15:14 – mis à jour le 07.06.2017 à 16:47

prix logement

Le magazine “60 millions de consommateurs” dénonce certaines pratiques abusives des syndics d’immeuble.

 

La loi Alur loin d’être respectée

Selon la loi Alur ou la pour l’accès au logement et un urbanisme rénové, les syndics d’immeuble depuis  2015, sont dans l’obligation d’établir un nouveau contrat type à leurs clients. Celui-ci doit comporter un contrat incluant leurs principales tâches. Il s’agit d’une des mesures majeures de cette loi.

“60 millions de consommateurs” a alors procédé à une vérification de l’application de la loi auprès des syndics d’immeuble. Selon les résultats d’une enquête réalisée par le magazine, 7% des contrats seulement respecteraient la loi.

En l’espace de cinq ans, les honoraires de base ont connu une hausse de 47%. Certains contrats incluent même la facture des photocopies et des enveloppes, des pratiques qui relèvent tout bonnement de l’abus. Pourtant toutes ces factures devraient être incluses dans le forfait de base tout comme l’organisation de l’assemblée générale.

 

D’autres formes d’abus de la part des syndics d’immeuble

Au sujet de l’organisation de l’assemblée générale, le rédacteur en chef du magazine “60 millions de consommateurs”, Lionel Maugin a tenu à préciser que “les assemblées générales supplémentaires, quand il faut voter des travaux imprévus, par exemple, ça devient une vache à lait des cabinets. On a des assemblées générales supplémentaires qui sont tarifiées 500, 1.000, parfois même 5.000 euros ! Le bilan n’est pas fameux“.

Une autre forme d’abus quant à elle, est associée aux frais de mise en demeure en cas d’impayés. Certains syndics établissent des factures pouvant aller jusqu’à 240 euros alors qu’il s’agit juste de vous prévenir sur des charges que vous n’avez pas payées. Il en va de même pour un simple questionnaire dans le cadre d’une vente d’appartement, que le syndicat vous fournit et qui couterait environ 200 euros sous prétexte que cela aurait exigé deux heures de travail. Une tache qui en moyenne, pourrait être facturée, 400 euros.