IMMO 974 – créé le 13.07.2019 à 13:23 – mis à jour le 13.07.2019 à 13:23

Un duplex de 80 m² situé dans un hôtel du Marais à Paris a été dégradé à l’insu de son propriétaire. Bilan : plus de 20 000 euros de dégâts et trois interventions pour tapage nocturne.

 

Une sous-location illégale

Selon les constatations des voisins, 200 à 300 personnes sont entrées illégalement dans un appartement à Paris pour faire la fête, sans le consentement du propriétaire. Mais après les nuisances sonores provoquées par la soirée, les voisins ont rapidement réagi.

 

Le Parisien a rapporté qu’un carton d’invitation a été diffusé sur les réseaux sociaux pour une énorme soirée le 29 juin dernier, rue de Turenne. La soirée post-bac avait notamment promis des boissons et de la nourriture à volonté, ainsi que plein d’autres surprises. Le tarif était aussi très concurrentiel, soit 10 euros pour les garçons et 5 euros pour les filles.

 

Une sous-location via Airbnb

L’un des organisateurs de la soirée a indiqué que l’appartement avait été sous-loué à travers la plateforme Airbnb, contre une somme de 500 euros la nuitée. “Y a rien de méchant, mais les voisins ont pété les plombs !”, a-t-il tenté de minimiser.

 

Mais l’avis des organisateurs passe mal chez le propriétaire et les occupants de l’hôtel. En effet, l’appartement a rapidement été bondé de fêtards et le champagne coulait jusque dans le jardin de la résidence, précise Le Figaro.

Les forces de l’ordre ont été alertées et sont intervenues trois fois sur les lieux pour “tapage nocturne”. D’ailleurs, l’un des organisateurs sera convoqué devant le tribunal de police prochainement.

 

Un locataire indélicat

La sous-location a été faite par un locataire indélicat, selon le propriétaire. Ce dernier a aussi lancé une action en justice pour faire résilier le bail, puisque le mis en cause a omis de payer son loyer depuis 6 mois. Le sous-locataire endosse également une plainte pour dégradations et un tapage nocturne. Un huissier a évalué les dégâts commis dans l’appartement entre 20 000 et 30 000 euros après la soirée.

 

La plateforme Airbnb a pour sa part estimé que sa responsabilité ne peut pas être engagée dans la mesure où les adhérents signent une charte pour rappeler les règles de la sous-location.

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