IMMO 974 – créé le 14.01.2020 à 14:34 – mis à jour le 14.01.2020 à 14:34

Les habitations situées dans les “zones rouges” voient leurs valeurs dévaluées d’année en année, en raison des risques naturels (glissement de terrain, inondation, etc.).

 

Des milliers de maisons en “zone rouge”

La Réunion compte actuellement 8 000 maisons se trouvant dans des secteurs concernés par des risques naturels. Comme il est interdit de construire de nouvelles habitations sur ces zones, leurs valeurs sont dévaluées au fil des années.

Pour faire le point sur la situation, la Direction de l’environnement, de l’aménagement et du logement (DEAL) a demandé au Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) et à l’Agence d’urbanisme à La Réunion (l’AGORAH) de faire une étude.

Ce sont des zones situées au niveau des encaissements de ravines. Il est qualifié d’un risque d’endommagement potentiel des habitations, voire de destructions et une mise en danger des occupants de ces habitations“, a expliqué l’ingénieur géotechnicien au BRGM, Benoît Le Moigne.

 

Une perte de valeur des biens

Les biens immobiliers se trouvant dans la “zone rouge” perdent de la valeur, d’après l’étude commandée par la DEAL. En effet, une habitation située près d’une falaise a un énorme risque de fissures sur les murs tôt ou tard.

On a des décotes potentielles qui vont entre 0 et 15% en moyenne et qui peuvent aller jusqu’à 40%. Les plus grosses décotes interviennent là où les risques sont directement perceptibles par le particulier, quel que soit le zonage“, a précisé le chef de l’unité de prévention des risques naturels de la DEAL, Florent Baby.

A Sainte-Marie, par exemple, le Bassin Chouchou fait partie de ces zones rouges à La Réunion. Toutes les maisons dans ce secteur sont menacées par des risques naturels.

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