IMMO 974 – créé le 24.06.2019 à 15:01 – mis à jour le 02.07.2019 à 09:27

Avec des places de plus en plus chères dans un milieu urbain, de nombreux automobilistes cherchent à investir dans un parking. Mais avant de faire un placement, voici les points à savoir !

 

Choisissez bien votre place de parking

Certaines personnes préfèrent investir dans un parking bien situé plutôt que dans un petit studio. En effet, la location d’une chambre nécessite énormément de travaux d’entretien, contrairement à celle des parkings. Ces derniers sont non seulement plus libres, mais les préavis sont aussi réduits à un mois et les charges de copropriété sont assez faibles.

 

En fonction des prix élevés, il faut savoir choisir sa place de parking. Tout comme l’immobilier, plus vos emplacements sont mieux situés, plus ils seront convoités. Dans ce cas, privilégiez les premiers et seconds sous-sols. Vous aurez un bonus si votre parking se trouve à proximité d’une issue (c’est-à-dire un ascenseur ou une sortie piétonne) ou dans l’angle d’une caméra de surveillance.

 

Vérifiez la hauteur sous plafond de votre parking, ainsi que la largeur des rampes d’accès. Votre emplacement doit être assez important afin de permettre une conduite non-anxiogène. Selon Capital, il doit se situer à 2,50 m de large et 5 m de long.

 

Règles liées à la location

Vous devez établir un contrat par écrit pour louer votre parking. La place de parking n’est pas touchée par la loi sur le bail d’habitation, mais plutôt par le Code civil (articles 1708 et suivants). Quant au montant du loyer, il dépend de l’état de l’offre et de la demande.

 

Toutefois, les conditions de la location doivent être mises sur un contrat de bail indiquant notamment le montant du loyer, les règles de révision, la durée de location, le versement d’un dépôt de garantie, etc. Ce document doit être signé par le locataire.

 

En principe, il faut respecter un mois de préavis en cas de congé. Bailleur comme locataire peuvent résilier le bail, sans motif, à chaque échéance.

 

Fiscalité d’un parking

Comme les loyers des parkings sont imposables, déclarez-les dans le cadre du régime du “micro-foncier“. Ce dernier permet de bénéficier d’un abattement de 30%. Il est dédié aux contribuables dont le revenu foncier annuel brut annuel n’excède pas 15 000 euros. Sinon, les loyers sont imposés sous le régime d’imposition réel.

 

En principe, la base imposable est égale à la différence entre le montant des revenus bruts et le total des frais annuels. Le propriétaire d’une place de parking doit aussi payer une taxe foncière.

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