IMMO 974 – créé le 16.06.2015 à 08:15 – mis à jour le 23.05.2019 à 17:16
immobilier en viager

Acheter un immobilier en viager est une procédure intéressante vue les niveaux des prix élevés et du coût du crédit immobilier. Les détails pour en savoir un peu plus.

Principe de l’achat immobilier en viager

Le viager immobilier est un type particulier d’achat immobilier qui consiste à céder la propriété à une tierce personne qui devra en échange, verser une rente au vendeur jusqu’à son décès.

De cette manière, l’acheteur, dit le débirentier, peut devenir propriétaire sans avoir à avancer les fonds lors de l’acte d’achat. Le vendeur ou le crédirentier, quant à lui, s’assure un revenu régulier jusqu’à la fin de ses jours. En revanche, l’acheteur ne sait jamais à l’avance combien de temps il devra verser une rente au vendeur puisqu’elle dépend directement de la durée de vie de celui-ci.

L’achat d’un bien en viager se déroule comme une vente classique. Les deux parties doivent signer un compromis de vente et l’acte définitif de vente en présence d’un notaire. Selon le contrat, l’acheteur peut verser au vendeur un bouquet, en plus de la rente : c’est-à-dire le paiement au comptant d’un capital. L’achat en viager est réglementé, organisé et encadré par des standards de calcul du viager.

Il existe deux types de viager immobilier :

Le viager libre pour faire du logement sa résidence principale. L’acheteur peut dans ce cas occuper immédiatement le logement ou en jouir comme il l’entend (location, revente). Comme tout propriétaire, il a à sa charge tous les frais et travaux inhérents à l’habitation. Le montant de la rente est cependant beaucoup plus important.

Le viager occupé pour faire un placement immobilier sans habiter le logement. Dans ce cas, le vendeur continue d’occuper les lieux jusqu’à son décès. Le contrat doit alors préciser les obligations de chacun : frais d’entretien, gros travaux, taxe d’habitation, impôts fonciers. Le vendeur peut également mettre le logement en location et en avoir l’usufruit. Il aura alors à sa charge les frais d’entretien courant et l’acquéreur se charge des gros travaux.